Pour les vert’libéraux, il est évident que, dans un système économique libéral et moderne, les entreprises suisses actives à l'étranger doivent respecter les principes fondamentaux de droit international tels que la démocratie, les droits de l'homme et la protection de l'environnement. Malheureusement, la majorité a décidé que ce texte n’était pas le moyen approprié pour atteindre l’objectif. Dès le début du parcours parlementaire de ce texte, le groupe vert’libéral lui avait préféré le contre-projet du Conseil national, qui assurait une certaine sécurité juridique aux PME. Par conséquent, les vert’libéraux ne vont pas relâcher leurs efforts pour renforcer la responsabilité des entreprises dans toutes leurs activités. En effet, les vert’libéraux considèrent que le fort soutien en faveur de l’initiative est un signal fort qui doit être écouté par la classe politique. Lors des prochaines étapes de réformes que les vert’libéraux espèrent ambitieuses, il faudra veiller à ce que la sécurité juridique soit garantie pour les PME et à ce qu'elles soient épargnées par une bureaucratie excessive.
Un non de raison à l'initiative « Pour une interdiction du financement des producteurs de matériel de guerre »
Le rejet de l'initiative « Pour une interdiction du financement des producteurs de matériel de guerre » est un non de raison. Bien que les objectifs poursuivis par ce texte étaient tout à fait louables, l'initiative ratait sa cible. Au lieu d'interdire la production de certains biens, leur utilisation ou leur exportation, l'initiative souhaitait une interdiction du financement de leurs producteurs. Cette approche a soulevé trop de questions qui sont restées sans réponses. D'autre part, l'initiative correctrice, qui met un terme à l'exportation de matériel de guerre vers des pays en guerre civile et où les droits de l'homme sont gravement et systématiquement violés, activement soutenue par les vert’libéraux est adaptée aux buts précédemment cités.